Les espaces verts renforcent les collectivités en favorisant les liens. Quelle que soit la saison, nous le constatons à Kanata-Nord : les résidents s’engagent année après année à nettoyer nos parcs, où ils aménagent des patinoires de quartier et des sites de glissade, jouent au soccer ou promènent leur chien. Les espaces verts sont le point de rencontre des résidents, et je félicite les gens de Kanata-Nord pour leur vision et leur détermination à les conserver et à en créer de nouveaux.
Au début des années 1980, lorsque le secteur Kanata Lakes a été pensé, la vision était que le promoteur et la Ville de Kanata s’engagent à conserver 40 % des terres sous forme d’espaces verts. L’intention derrière l’aménagement du secteur était de trouver un équilibre entre le développement et la conservation d’espaces verts.
Le propriétaire actuel du club de golf, ClubLink, a annoncé son intention de réaménager son terrain en partenariat avec Minto et Richcraft, des promoteurs locaux. J’implore la Ville d’Ottawa de se rallier à la population, à qui l’on avait promis que cet espace serait préservé.
Le débat ne porte pas sur la protection ou la préservation d’un terrain de golf, mais bien sur le respect des accords juridiques conclus par la Ville d’Ottawa pour Kanata, soit de conserver 40 % des terres du secteur de Kanata Lakes sous forme d’espaces verts. C’est en s’appuyant sur ces accords que de nombreuses décisions déterminantes ont été prises, et que des familles y ont investi et ont grandi. C’est une simple question de respect des engagements pris pour protéger nos espaces verts.
Je continuerai de m’opposer à tout projet d’aménagement. Une rencontre communautaire aura lieu au Centre John-G.-Mlacak, le 21 janvier à 19 h, et je cherche des bénévoles pour visiter avec moi les gens de Kanata Lakes, le 13 janvier. J’ai besoin de votre aide et de votre voix pour mener cette lutte.