GDG a adressé à mon bureau le rapport définitif du Programme de lutte contre les moustiques nuisibles dans lequel l’entreprise analyse les données réunies pendant toute la saison 2020 et le succès remporté dans les traitements.
L’information que vous trouverez ci-après s’inspire du rapport définitif et de l’information déposés par GDG.
L’objectif du programme est de réduire de 80 % la population de moustiques. Autrement dit, il y aura encore des moustiques dans notre collectivité, mais beaucoup moins. On a constaté que la population, la taille et les espèces de moustiques sont déterminées par la météo, par exemple les précipitations et la température.
En avril et en mai cette année, la fonte des neiges a eu pour effet de saturer d’eau certains secteurs, ce qui a donné lieu à des sites favorables à l’éclosion des larves de moustiques. Pendant les travaux de surveillance sur le terrain de GDG, on a constaté la présence d’espèces printanières. En juin, les précipitations ont été relativement normales, puisqu’il y a eu une seule journée de fortes précipitations au début du mois; dans les semaines précédentes et suivantes, le temps a été plutôt sec. Pendant tout le mois d’août, il y a eu de nombreux épisodes de pluie modérée, qui se sont souvent étendus sur plusieurs jours.
Il est tombé à Ottawa, d’avril à septembre, un total de 442,4 mm de précipitations, et grâce aux connaissances plus vastes de GDG dans ce domaine, on a pu réagir rapidement et efficacement aux épisodes de pluie.
Les grandes étendues d’eau et les sites dans lesquels il y a des étangs d’eau froide dans Kanata avaient entamé les premières étapes de l’éclosion des larves. Il a fallu compter entre 20 et 30 jours environ pour que les larves de moustiques des espèces printanières au premier stade larvaire deviennent des nymphes. Il y a 4 stades de larves de moustiques. : le 1er, le 2e, le 3e et le 4e stades larvaires. Au stade de la nymphe, les structures adultes se forment et les structures larvaires leur cèdent la place.
L’équipe de GDG sur le terrain a procédé à des sondages pour recenser les sites d’éclosion temporaires et permanents. Ces sites ont été recensés dans les secteurs comme les tourbières, les forêts inondées, les marécages, les fondrières, les cours d’eau débordants et les fossés. Les travaux de surveillance, de traitement et de post-surveillance se sont poursuivis tout le printemps et tout l’été, jusqu’à ce qu’on ait traité et vérifié chacun des sites de la zone de protection.
Voici la zone de traitement et la zone protégée du Programme de lutte contre les moustiques nuisibles :
Le traitement se déroule quand les œufs de la larve ont éclos. On épand le produit dans les airs, en faisant appel à des hélicoptères et à des drones, et au sol, grâce à des épandeuses posées dans des sacs à dos. Il suffit généralement d’une seule application pour atteindre le taux de mortalité de 100 % des larves du printemps dans la plupart des zones de traitement. Dans certaines zones modestes, il n’a pas été nécessaire d’appliquer un post-traitement pour atteindre le taux de 100 % de mortalité des larves.
Cette année, la surveillance des résultats a permis de constater que la stratégie de contrôle de GDG dans des secteurs comme la rivière Carp et l’étang Beaver s’est améliorée considérablement. En outre, grâce à l’aide des résidents, qui ont fait appel à la ligne de dépannage ou qui ont envoyé des courriels, GDG a pu découvrir, encore une fois cette année, de nouveaux sites sur le domaine privé.
On a exercé une surveillance en contrôlant les stades des larves et des adultes. La surveillance des larves pendant le post-traitement a apporté de l’information sur l’efficacité du larvicide, alors que la surveillance des moustiques adultes a permis de recenser des sites d’éclosion. Cette information est utile, puisqu’elle permettra d’améliorer le Programme dans les prochaines années.
Des sondages par balayage ont été effectués au début de chaque semaine afin de confirmer le nombre de moustiques captés dans les différents secteurs de notre collectivité. Ce type de sondage a permis de recenser le nombre d’insectes qui pouvaient piquer les résidents pendant une durée de 5 minutes.
Dans Kanata-Nord, GDG a couramment visité huit sites avec un étudiant bénévole qui a été témoin de ces analyses hebdomadaires. On juge que le traitement est efficace quand la moyenne des captations est de moins de 5 moustiques. Si le taux de captation est de plus de 15 moustiques, on juge que le sondage est un échec.
On a réalisé un total de 120 sondages par balayage pendant le programme de la saison, en captant 0,13 moustique par sondage et 1,04 moustique la nuit.
On a fait appel à des pièges lumineux CDC pour capter les moustiques adultes, ce qui permet à GDG de recenser les espèces présentes dans le secteur. En connaissant ces espèces, GDG peut mieux cibler ses opérations. Les pièges lumineux CDC font appel à la glace sèche et à des rayons ultraviolets pour attirer les moustiques. Ces pièges ont été installés à différents endroits dans la zone protégée et dans le secteur du traitement durant l’après-midi, avant d’être ramassés le lendemain. Les insectes ramassés sont ensuite transmis au laboratoire pour le recensement des espèces.
Auparavant, GDG croyait qu’il fallait de fortes précipitations pour déclencher l’éclosion des œufs des moustiques dans les secteurs comme la rivière Carp; toutefois, l’entreprise a depuis constaté que des précipitations d’à peine 20 mm peuvent déclencher une éclosion dans des conditions propices. Le traitement qui suit les précipitations s’étend désormais plus en amont de la rivière Carp et se déroule plus souvent dans les milieux humides compris entre la rivière Carp et l’étang Beaver et dans les environs.
Dans l’ensemble, GDG a eu une saison de moustiques 2020 bien remplie, ce qui a donné d’excellents résultats pour notre collectivité. J’ai hâte de connaître les moyens grâce auxquels GDG prévoit de continuer d’améliorer ce programme pour les résidents de Kanata-Nord.